Tarifs de fourrière : tout savoir sur les coûts et les services associés
126,63 euros. Ce n’est pas un code secret, c’est ce que vous devrez sortir pour récupérer votre voiture à Paris en 2025 si elle a été enlevée par la fourrière. À Lyon ou Marseille, la somme frôle les 120 euros. Mais attention, ce tarif ne couvre que l’enlèvement : il faut ensuite ajouter le montant journalier pour chaque jour passé derrière les grilles, soit 29 euros à Paris comme à Toulouse. Pour les motos, la note est plus douce : 49,19 euros pour l’enlèvement, 10 euros par jour de garde. La différence est nette, mais l’accumulation reste rapide si le véhicule traîne.
Plan de l'article
Tarifs de fourrière en 2025 : ce qu’il faut vraiment savoir sur les coûts appliqués
Ces tarifs varient selon le type de véhicule. Les utilitaires ou poids lourds paient souvent plus cher. Mais la facture ne s’arrête pas là. Dès qu’une voiture rejoint la fourrière, d’autres frais s’ajoutent, notamment pour les démarches administratives et techniques.
Voici les montants habituellement demandés pour ces opérations complémentaires :
- 15,20 euros pour la vérification administrative du véhicule
- 61 euros si une expertise est nécessaire, notamment après un accident ou une longue immobilisation
Si personne ne vient chercher le véhicule, des frais de vente s’ajoutent en bout de chaîne. La somme totale grimpe très vite, d’autant plus que chaque journée supplémentaire alourdit la note. Et une voiture non réclamée finit, après un certain délai, par être vendue : un scénario qui laisse rarement de bons souvenirs au propriétaire.
Pourquoi et comment un véhicule se retrouve-t-il en fourrière ? Les principales causes et la procédure détaillée
À Paris, Lyon, Marseille, la fourrière n’épargne personne. Les règles sont claires. Le stationnement gênant reste la première cause : une voiture sur un passage piéton, devant un garage ou sur une place réservée attire la dépanneuse, sans distinction.
Plusieurs autres situations conduisent aussi à la mise en fourrière :
- Stationnement prolongé sans bouger
- Absence d’assurance valide
- Immobilisation après un contrôle routier
Les principaux motifs de mise en fourrière
- Stationnement interdit ou présentant un danger
- Refus ou impossibilité de présenter les papiers lors d’un contrôle
- Infraction au code de la route avec véhicule gênant la circulation
- Absence d’assurance ou de contrôle technique à jour
- Véhicule laissé à l’abandon sur la voie publique
La procédure commence avec l’intervention d’un officier de police judiciaire ou d’un agent habilité. On ne retire pas une voiture sans motif valable : une notification écrite est remise sur place, précisant la raison et la date de l’enlèvement. Ce document est précieux : il sert à faire valoir ses droits ou à engager une contestation si besoin.
Après l’enlèvement, la voiture est dirigée vers la fourrière la plus proche. Le propriétaire reçoit sous cinq jours une notification, le plus souvent par lettre recommandée. Dès lors, chaque jour compte : les frais de garde s’accumulent, et si la situation n’est pas régularisée rapidement, la vente du véhicule devient inévitable. La législation encadre chaque étape, limitant les improvisations.
Vos démarches pour récupérer un véhicule en fourrière : étapes à suivre, droits et conseils pratiques
Pour retrouver sa voiture à la fourrière, il faut agir vite et ne rien laisser au hasard. Dès réception de la notification, le passage en commissariat ou à la gendarmerie s’impose pour obtenir l’autorisation de sortie. Trois documents sont à présenter sans faute : carte grise, pièce d’identité, attestation d’assurance en cours de validité. L’absence d’un seul papier peut retarder la restitution et gonfler la facture.
Une fois l’autorisation obtenue, direction la fourrière. Sur place, il faudra régler l’ensemble des frais engagés : enlèvement, opérations administratives, chaque journée de garde. À Paris, l’enlèvement coûte 150 euros, la journée 29 euros. À Lyon, Marseille ou Toulouse, comptez 126 euros pour l’enlèvement et 10 euros par jour. Selon la situation, des frais supplémentaires peuvent apparaître : expertise, contrôles complémentaires, entre 45 et 61 euros généralement.
Si la voiture présente des dégâts ou si un doute subsiste sur sa conformité, une expertise peut être exigée avant sa restitution. Et si le véhicule n’est pas réclamé dans les temps (dix à trente jours selon la réglementation), il part à la vente. Avant toute signature de la fiche de sortie, une vérification minutieuse de l’état du véhicule s’impose. Mieux vaut relever tout défaut immédiatement, surtout pour l’assurance et le contrôle technique.
La fourrière ne fait pas de sentiment. Mais une réaction rapide, des papiers en règle et un brin d’anticipation suffisent souvent à éviter l’engrenage qui finit par avaler voitures et portefeuilles. Récupérer son véhicule à temps, c’est parfois tout ce qu’il faut pour tourner la page sans regret.